Vous découvrirez ici des newsletters sur deux univers : le féminin & l’équilibre, et la parentalité.
Féminin et équilibre
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La Puissance d’une Tenue
Votre garde-robe. Votre manifeste.Ce que certains envient, d'autres voudraient nous l'arracher…
Un soir de semaine, installée dans mon canapé, je zappais sans vraiment regarder.
Puis, elle est apparue.
Une femme aux courbes généreuses. Seule sur scène.
Vêtue d’une tenue qui ne cache rien de sa confiance en elle.Et là, j’ai eu ce réflexe automatique :
“Wow… c’est osé.”Mais non.
Ce n’est pas “osé”.
C’est puissant.
Cette femme ne portait pas une simple « robe ».
Elle brandissait un drapeau.Elle ne cherche pas à « rentrer dans les cases ».
Elle en dessine de nouvelles. À son image.Elle ne se conforme pas à des standards imposés.
Elle les redéfinit.
Et ces « kilos en trop » dont on parle tant ?
Une pure invention marketing.
Une illusion qui rapporte plus de 72 milliards d’euros par an à l’industrie des régimes – rien qu’en Europe.
Ce qu’elle portait ce soir-là, c’était un acte politique.
Et son assurance ?
Une source d’inspiration.Selon une étude récente, 68 % des jeunes femmes disent que ce genre de représentation change la manière dont elles perçoivent leur propre corps.
Nous avons la chance de vivre dans un pays où cette liberté existe encore.
Elle est précieuse.
Et fragile.Cette liberté, conquise au prix de longues luttes, n'est malheureusement pas garantie partout.
Certains quartiers, certaines idéologies, cherchent à contrôler les corps, à dicter ce qui est « convenable ».
Ce qui compte, ce n’est pas le chiffre sur la balance.
C’est ce que vous ressentez quand vous croisez votre reflet dans le miroir.Peu importe qu’il y ait 10 kilos en trop… ou en moins.
Chaque matin, quand vous vous habillez pour vous– et pas pour les autres – vous faites un acte de résistance.
Vous ne vous contentez pas de mettre des vêtements.
Vous affirmez votre droit à exister pleinement.Vous n’êtes pas “provocante”.
Vous êtes libre.
Et cette liberté ?
C’est une flamme.
Qui peut en allumer mille autres autour de vous.Notre société n’a pas seulement besoin de protéger cette liberté.
Elle doit l’honorer.
La célébrer.
Chaque jour.Alors demain matin,
Souvenez-vous :
Votre tenue n'est pas qu'un assemblage de tissus.
C'est votre manifeste personnel. -
Les phrases qu’on ne supporte plus d’entendre.
Il y a des phrases qui devraient être interdites par la loi.
Genre, vraiment. Avec amende à la clé.Parce que soyons honnêtes : être une femme en 2025, c’est déjà naviguer dans un océan de contradictions.
Mais être une femme ET devoir sourire poliment face aux commentaires non sollicités ?
C’est une discipline non reconnue.Le top 5 des phrases qui nous exaspèrent :
1. "Tu devrais sourire plus"
Merci Jérôme.
Je sourirais peut-être si tu arrêtais de me donner des instructions sur mes expressions faciales.La réalité ? Mon visage au repos n’est pas une invitation à commentaire.
C’est juste un visage qui vit sa meilleure vie tranquille.Fun fact : 73 % des femmes ont déjà entendu cette phrase.
100 % ont eu envie de répondre quelque chose d’inapproprié.2. "Tu es sûre que tu veux manger ça?"
La phrase qui transforme instantanément un croissant en zone de guerre.Variantes populaires :
• "Tu fais attention à ta ligne ?"
• "C’est pas très raisonnable…"
• "Moi, je ne pourrais pas me permettre…"Flash info : ce que je mange n’est pas un débat public.
Merci de voter ailleurs.3. "Tu es célibataire ? Mais pourquoi?"
Comme si être célibataire était un problème à résoudre.Variante pour les femmes en couple : "Et le mariage, c’est pour quand ?"
Variante pour les femmes mariées : "Et les enfants, alors ?"Nouveauté : ma vie sentimentale n’est pas un questionnaire à choix multiples.
4. "T’es pas un peu trop [sensible / émotive / intense] ?"
Traduction : "J’aimerais que tu arrêtes d’avoir des émotions, ça me met mal à l’aise."Contre-proposition :
Et si j’étais juste… humaine ?Les femmes qui expriment leurs émotions ne sont pas “trop” quoi que ce soit.
Elles sont simplement authentiques.5. "Tu te vexes vite"
Le grand classique pour invalider une réaction légitime.Variantes populaires :
• "C’était juste une blague…"
• "Tu prends tout au sérieux"
• "Faut pas être susceptible"Traduction : "Je viens de dire quelque chose de blessant, mais c’est ton problème si tu le relèves."
Non. Poser des limites, ce n’est pas se vexer.
C’est avoir du respect pour soi-même.Si ta “blague” nécessite que je renonce à ma dignité pour rire, c’est peut-être qu’elle n’était pas si drôle.
Ce qu’on aimerait VRAIMENT entendre à la place :
Vous voulez interagir avec une femme sans la faire soupirer intérieurement ?
Voici le mode d’emploi :• "J’aime bien ton style." (point final, sans analyse psychologique)
• "Tu as l’air en forme." (sans sous-entendu sur le poids, l’âge ou quoi que ce soit)
• "Comment tu vas ?" (et écouter vraiment la réponse)
• Ou simplement : rien. Parfois, ne rien dire est le plus beau des cadeaux.Les femmes n’ont pas besoin de commentaires permanents sur leur apparence, leurs choix ou leur assiette.
Elles ont juste besoin qu’on les laisse exister tranquillement…
et manger leur croissant en paix.Les 3 vérités qu’on oublie trop souvent :
1. Votre corps n’appartient qu’à vous.
Pas à votre compagnon. Pas à la société.
Pas aux standards Instagram. Pas au serveur qui commente votre dessert.
À VOUS.2. Vous n’avez pas à vous justifier.
Célibataire par choix ? Valide.
Sans enfants ? Valide.
Avec cinq chats et une jungle de plantes ? Toujours valide.3. Votre valeur ne dépend pas de votre conformité.
Vous pouvez être ambitieuse et douter.
Féminine et détester le rose.
Forte et pleurer devant un film.Les paradoxes font les femmes intéressantes.
L’uniformité fait les robots.PS : Il paraît que répondre “passionnant” d’un ton neutre quand quelqu’un commente votre tenue est la manière la plus élégante de dire “ton avis ne m’intéresse pas.”
(Sauf si la personne travaille chez Chanel. Là, on écoute. Peut-être.)
Parentalité
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Pourquoi j'ai arrêté de m'excuser d'être leur mère.
Vous connaissez ce moment où vous observez vos enfants jouer et où une vague de tendresse vous submerge ?
Moi aussi.
Et apparemment, c'est suspect.
Dans notre société, aimer "trop" ses enfants est devenu presque embarrassant.
Comme si notre amour maternel devait rentrer dans une case prédéfinie, ni trop, ni trop peu.
Les parents reçoivent en moyenne 15 conseils non sollicités par mois sur l'éducation de leurs enfants. Du "tu devrais" au "à mon époque", en passant par le classique "les études montrent que..."
Spoiler alert : les études montrent surtout que chaque enfant est unique. Révolutionnaire, je sais !
Hier, au supermarché, ma fille a choisi des pâtes en forme de licornes. Une dame nous a expliqué que « de son temps » il n’y avait que des pâtes classiques et que « c’était mieux avant ».
J'ai failli lui répondre que les licornes développent l'imagination, mais j'étais trop occupée à chercher la sauce arc-en-ciel.
Ce que personne n'ose dire sur l'amour maternel :
1. Aimer n'est pas une faiblesse.
Quand mon fils me serre dans ses bras en disant "Maman, t'es ma meilleure", mon quotient intellectuel chute de 50 points et je deviens une flaque de guimauve. Et c'est NORMAL.
Vous voulez parler « chiffre » ? Les enfants qui se sentent inconditionnellement aimés ont 73% plus de chances de développer une confiance en eux solide.
2. Protéger et socialiser : le combo gagnant.
Oui, je vérifie trois fois que le portail de l'école est bien fermé.
Oui, je connais le prénom de tous les enfants de sa classe (et leurs allergies).
Mais je sais aussi que mes enfants ont besoin de construire leur monde social.
"Maman, aujourd'hui j'ai appris à Théo comment faire des avions en papier et il m'a montré comment cracher loin !"
Éducation complète. ✓
3. Les vrais dangers vs. les faux problèmes.
Ce qui compte vraiment :
- Qu'ils soient en sécurité émotionnelle et physique,
- Qu’ils se sentent protégés,
- Qu'ils développent des amitiés saines,
- Qu'ils apprennent les codes sociaux (dire bonjour, partager, ne pas lécher les barres du métro)
Ce qui ne compte pas :
- Qu'ils mangent des nuggets une fois par semaine,
- Qu'ils préfèrent les dessins animés aux documentaires animaliers,
- Qu'ils aient transformé votre salon en parcours du combattant permanent,
- Qu'ils insistent pour aller au supermarché déguisés en princesse ou en chevalier.
Les enfants ont un radar infaillible pour détecter les adultes qui les font vraiment passer en premier.
Vous savez, ces personnes magiques qui écoutent vraiment leurs histoires de dragons cracheurs de feu et qui se souviennent de leur couleur préférée.
Les 4 vérités qui libèrent :
1. Votre amour ne sera jamais "trop".
Les "je t'aime" répétés ne diluent pas leur valeur.
2. Suivre son instinct fonctionne.
Cette petite voix qui vous dit "pas cette baby-sitter" ? Écoutez-la. Elle a généralement raison.
3. Les codes sociaux s'apprennent... socialement.
Un enfant apprend plus sur le partage en se disputant pour un camion de pompier qu'en écoutant une leçon de morale.
4. L'équilibre parfait n'existe pas.
Certains jours, c'est pizza-film. D'autres, c'est sortie éducative. Les deux construisent des souvenirs précieux.
## La phrase qui change tout :
"Je fais de mon mieux avec l'amour que j'ai."
Répétez après moi. Encore. Une dernière fois.
Parce que vos enfants n'ont pas besoin d'une mère qui suit tous les manuels. Ils ont besoin d'une mère qui les aime à sa façon, avec ses forces et ses faiblesses.
Et ça tombe bien : c'est exactement ce que vous êtes.
PS : Ici, on peut aimer les pâtes licornes ET les brocolis, ce n’est pas incompatible.
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Votre pouvoir caché pour transformer l'avenir.
Je suis en train de lire le livre "Plus rien ne pourra me blesser".
Saviez-vous que :
- Les enfants maltraités ont 53% plus de risques d’être arrêtés pour délinquance ?
- Et 38% de chances en plus de commettre un crime une fois adultes ?
Ces statistiques ne sont pas que des données froides.
Elles sont des cicatrices invisibles.
Des trajectoires brisées.
Des vies cabossées.Violence. Silence. Transmission.
Ce qu’on apprend par la douleur, on finit parfois par le reproduire.
Le mal appelle souvent le mal, non par fatalité, mais par apprentissage.
Un enfant élevé dans les coups ou l’indifférence n’apprend pas à aimer.
Il apprend à survivre.Le neuropsychiatre Boris Cyrulnik parle de "traumatismes en cascade".
Comme un virus émotionnel qui se transmet sans bruit…Imaginez un instant apprendre à parler dans un monde où personne ne vous adresserait jamais la parole ?
Mais comprendre, ce n’est pas excuser.
Je ne cherche pas à dresser un portrait compatissant des personnes qui justifient leurs actes violents par leur enfance difficile. Bien au contraire !
Certains enfants maltraités deviennent des adultes forts, doux, et inspirants.
Ils choisissent la lumière malgré les ténèbres.
Ils sont la preuve vivante que l’on peut briser le cycle.Mais partir avec un sac à dos rempli de blessures, ce n’est pas courir la même course.
Le vrai danger ? Ne rien faire.
Nous devons comprendre l'impact profond que nos actions ont sur le développement de nos enfants.
La maltraitance n’est jamais seule.
Elle est parfois accompagnée de :
→ pauvreté
→ isolement
→ absence d’éducationEt cette souffrance ne s’arrête pas à la génération actuelle.
L’épigénétique montre que certains traumatismes « modifient même l’ADN ».
Ce que vit un enfant aujourd’hui peut marquer ses enfants demain.Nos actes envers les plus jeunes ne dessinent pas seulement leur avenir - ils esquissent potentiellement celui de notre société tout entière.
Il est de notre devoir de tenter de les protéger, même quand nous sommes entourés par des personnes toxiques.
Chaque action compte. Chaque mot laisse une empreinte.
Quand vous choisissez d’écouter au lieu de crier,
de poser une main rassurante au lieu d’un regard dur,
vous offrez la tendresse dont les enfants ont besoin.Vous offrez un modèle.
Un espoir.
Une alternative.Et si le mal peut créer le mal…
Le bien peut déclencher une révolution douce.Nous avons tous en nous le pouvoir de transformer notre comportement, et si un nombre suffisant de personnes exercent ce pouvoir, nous pouvons collectivement changer notre société tout entière.
Alors ? Quelle trace voulez-vous laisser ?
On ne changera pas le monde avec un seul livre.
Mais on peut commencer avec un seul geste.Et parfois, il suffit de comprendre pour ne plus reproduire.
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L'Éveil des Bourgeons (essai litteraire).
Dans les jardins de l'enfance, où les rêves prennent racine,
Nous semons souvent des cailloux au lieu de fleurs cristallines.
"Endurcis-toi", murmurons-nous, "le monde est une épine",
Comme si leur âme devait s'habituer à la bruine.
Nous préparons leurs petites mains aux chaînes plutôt qu'aux étoiles,
Leur enseignant que la douleur est une fidèle compagne de voyage.
Mais n'est-ce pas comme apprendre aux oiseaux à aimer leur cage ?
Quand l'enfant pleure et s’indigne face à l'injustice,
Nous disons "c'est la vie" au lieu d'admirer sa lucidité.
Cette stupeur, cette indignation sans compromis,
Nous l'appelons innocence, comme si c'était une ignorance,
Alors qu'elle est sagesse.
Ce n'est pas l’enfant qui est mal ajusté au monde,
C'est le monde qui s'est égaré de sa nature.
Car les larmes ne sont pas des faiblesses à étouffer,
Mais des révélations, des vérités à écouter.
Son refus instinctif du cruel est une boussole,
Qui pourrait nous guider vers des horizons plus beaux.
L'enfant est le guide, et nous sommes perdus.
Et si leur sensibilité était la vraie force?
"Voici ta part d'ombre", leur disons-nous, "apprends à la porter".
Comme si le fardeau était l'héritage.
Imaginons un instant que nous cessions cette étrange tradition
D'enseigner la résignation comme une vertu à transmettre.
Si plutôt que d'apprendre à nos enfants à supporter l'oppression,
Nous leur apprenions à créer le monde qu'ils méritent de connaître?
Osons renverser cette transmission toxique.
Car l'héritage de nos cicatrices n'est pas un trésor à léguer,
Et préparer un enfant au pire n'est pas le protéger.
Si au lieu d'endurcir nos enfants pour qu'ils survivent,
Nous adoucissions le monde pour qu'ils puissent y vivre ?
Si leur sensibilité devenait notre étoile polaire,
Et leur refus de l'inacceptable, notre révolution ?
Laissons-les être le changement que nous n'avons pas osé être.
Car la vraie force n'est pas d'apprendre à supporter l'intolérable,
Mais d'oser imaginer et construire l'impensable.

